Liberté de décision
Les personnes s’engagent librement dans la médiation, motivées par le désir de trouver des solutions pour mettre fin au conflit.
Celles-ci sont et restent libres d’interrompre, poursuivre, conclure ou non la médiation qu’elles ont entreprise. La médiation impose cependant aux parties une obligation de loyauté se caractérisant par une volonté de collaborer entre elles et de satisfaire aux demandes d’informations du médiateur.
Efficacité
Il n’y a pas de perdant en médiation. Les accords pris seront exécutés car ils donnent satisfaction à toutes les parties.
Confidentialité
Les personnes s’engagent à ne pas révéler aux tiers ce qu’elles ont décidé ensemble de garder secret.
Le médiateur est tenu à une obligation de confidentialité : ses constatations et les déclarations qu’il recueille ne peuvent ni divulguées aux tiers ni produites u invoquées devant un juge sans l’accord des parties.
Il existe toutefois deux limites au principe de confidentialité, prévues par l’article 434 du code pénal
1. En présence de raisons impérieuses d’ordre public ou de motifs liés à la protection de l’intégrité physique ou psychologique d’un mineur de moins de 15 ans ou d’une personne vulnérable.
2. Lorsque la révélation de l’existence ou la divulgation du contenu de l’accord issu de la médiation est nécessaire pour sa mise en œuvre ou son exécution.
Rapidité et économie
La médiation est d’une durée limitée : en général quelques séances, de l’ordre de deux ou trois, en entretiens séparés et en réunions plénières.
Le coût de chaque séance et le montant des frais administratifs sont indiqués avant que ne commence la médiation.